Une réussite. Le premier appel à financement du programme Care a reçu 1 207 demandes des établissements de santé publics et privés éligibles. Un chiffre qui témoigne d’une prise de conscience et d’une volonté de remédier aux vulnérabilités.
L’Agence du numérique en santé (ANS) dresse un bilan à la fermeture du guichet de candidatures à l’appel à financement du programme Cyber accélération et résilience des établissements (Care). Pour ce premier volet dédié aux annuaires techniques et à l’exposition sur Internet lancé le 18 mars dernier (lire l’article Hospimedia), 84% des établissements de santé éligibles, qu’ils soient publics ou privés, ont candidaté, soit 1 207 demandes reçues.
Parmi ces candidatures, 733 ont été validées par les ARS, ajoute l’agence.?Dans le détail, les groupements hospitaliers de territoire (GHT) ont déposé 134 candidatures, les établissements de santé hors GHT 18, les établissements de santé privés non lucratifs 292 et les privés lucratifs 763. Le montant plafond à engager pour les candidats représente 98,8% de l’enveloppe prévisionnelle, soit plus de 64 millions d’euros (M€) sur les 65 M€ attribués à ce premier appel à financement. L’ANS signale que l’instruction des dossiers par les ARS se poursuit. Elle prendra fin le 21 mai prochain, « date à partir de laquelle les établissements candidats dont le dossier a été validé pourront commencer à déposer les preuves d’atteinte des objectifs du domaine sur la plateforme e-Care« .
Pour l’agence, cet appel à financement est « une réussite » qui traduit « l’engouement exceptionnel et l’engagement fort des établissements face aux risques cyber et répond à l’ambition du programme d’embarquer le plus grand nombre d’établissements« . Elle rappelle que le contexte actuel de cyberattaques impose comme priorité absolue la vigilance. Les établissements « prennent conscience de l’effort important et nécessaire qui doit être réalisé pour remédier à leurs vulnérabilités« , souligne-t-elle. En s’engageant à répondre à ces objectifs, ils démontrent « une volonté forte pour pallier leur dette technologique, améliorer le niveau de sécurité de leurs annuaires techniques et réduire leur surface exposée« .
Ainsi, la dynamique enclenchée par ce premier appel à financement se poursuivra avec d’autres domaines. Certains ont d’ores et déjà été identifiés comme prioritaires : stratégie de continuité et de reprise d’activité pour laquelle les travaux de construction se poursuivent depuis leur lancement en janvier 2024 ; poste de travail et détection ; sécurisation des accès de télémaintenance…