Ce 30 août, le GHT de la Loire et le groupe mutualiste Aésio Santé ont annoncé la signature d’une convention de partenariat. L’objectif est la construction « d’une offre de soins graduée et sécurisée » sur le territoire de la Loire et du Nord-Ardèche.
Le groupement hospitalier de territoire (GHT) de la Loire et le groupe mutaliste Aésio Santé ont signé une convention de partenariat formalisant les coopérations entre les établissements hospitaliers et mutualistes du territoire, annoncent-ils ce 30 août par communiqué. L’objectif est « de construire conjointement une offre de soins publique et parapublique graduée et sécurisée au bénéfice de la population du territoire Loire et Nord-Ardèche ».
Ce partenariat se traduira par la participation des établissements mutualistes, en particulier de la Clinique mutualiste de Saint-Étienne (Loire), à l’ensemble des travaux portés par le GHT, notamment sur le projet médical partagé ou les réflexions stratégiques et opérationnelles. Des représentants du groupe Aésio Santé participeront aux instances et actions du GHT.
« Cette convention vient renforcer des liens historiquement forts entre les structures publiques et mutualistes de la Loire, qui partagent des valeurs communes d’accès aux soins et de qualité de prise en charge », remémorent les partenaires. En 2002, la mise en commun des autorisations, des compétences et des moyens en cancérologie a déjà permis la création de l’Institut de cancérologie Lucien-Neuwirth. Les deux structures se sont également associées, au sein d’un groupement d’intérêt économique, pour acquérir et gérer le scanner installé dans les locaux de l’ex-Institut de cancérologie Lucien-Neuwirth. Des coopérations inter-établissements entre la Clinique mutualiste et les CH du Gier et de Firminy (Loire) permettent un partage de médecins et chirurgiens.
Depuis le début de la pandémie, les établissements coopèrent enfin pour la prise en charge des patients Covid en soins critiques. « Ces ententes efficientes ont permis de traverser les différentes vagues et d’assurer l’accueil et les soins à tous les patients », saluent les deux structures. La convention de partenariat va permettre de renforcer cette filière et de mieux affronter les éventuelles crises. Les partenaires ont d’ores et déjà identifié d’autres champs de coopération en cancérologie, gériatrie, addictologie, bariatrie, sans oublier la coopération sur la recherche et l’innovation médicale — qui feront l’objet d’avenants spécifiques — ou celle sur la formation des médecins.